Inspiré du Guépard de Lampedusa
Il s'étonne de son reflet dans le miroir -
Cet inconnu sans aucun sourire, ni force -
D’un linge resté trop longtemps sur l'étendoir,
Ses cheveux ont pris la couleur, comme son torse.
Cet inconnu sans aucun sourire, ni force -
D’un linge resté trop longtemps sur l'étendoir,
Ses cheveux ont pris la couleur, comme son torse.
Ses mouvements fatigués sont plein de terreur.
Et son coeur noble se console de sagesse.
Mais sous la menace de ce temps sans longueur,
Il m'implore de pouvoir revoir sa jeunesse.
Et son coeur noble se console de sagesse.
Mais sous la menace de ce temps sans longueur,
Il m'implore de pouvoir revoir sa jeunesse.
Et cet autre, c’est son neveu au front sans rides,
Qui mord cette vie en pomme s'offrant à lui.
Ses yeux scintillent de mille passions torrides,
Et son cœur souffre de devoir dormir la nuit.
Qui mord cette vie en pomme s'offrant à lui.
Ses yeux scintillent de mille passions torrides,
Et son cœur souffre de devoir dormir la nuit.
Les fleurs s'alignent pour honorer ses victoires,
Et sa fatigue ne fait jamais aucun bruit.
Me priant sans fin de le mener à ses gloires,
Il veut tout et ne rien changer, trompant l'ennui.
Et sa fatigue ne fait jamais aucun bruit.
Me priant sans fin de le mener à ses gloires,
Il veut tout et ne rien changer, trompant l'ennui.
Et les regardant, je comprends ces âmes nues.
Leur indécence plus grande qu'un corps livré,
S'étonne qu'un pauvre insignifiant l'ait perçue -
Les riches ne prêtent jamais leurs qualités.
Leur indécence plus grande qu'un corps livré,
S'étonne qu'un pauvre insignifiant l'ait perçue -
Les riches ne prêtent jamais leurs qualités.
Prisonnier de mon présent, je brade l'histoire.
Je les emmène tous où vont leurs sentiments.
Je ne suis que le chauffeur humble et provisoire
De cette machine à voyager dans le temps.
Je les emmène tous où vont leurs sentiments.
Je ne suis que le chauffeur humble et provisoire
De cette machine à voyager dans le temps.
***
Перевод НБС
Борьба времен. Заметки водителя
По мотивам романа «Леопард»
На старца из зеркала смотрит «былье» -
Двойник без улыбки и голоса.
На кожи застиранное белье
Наложены редкие волосы.
В усталой походке скрывается страх -
Обряда финального, пошлого.
И просьба ко мне на бескровных губах -
Вернуться в счастливое прошлое.
А это племянник - красив и высок,
Амурными счастлив победами.
Еще не окрасился белым висок,
Друзья и подруги не предали.
Зубами в запретный вгрызается плод,
На лошадь взлетает без стремени,
И просит, нет – требует ехать вперед,
Все мысли - о будущем времени.
Естественно, каждый по-своему прав -
Им хочется в разные стороны.
Имея по жизни сговорчивый нрав,
Катаю обоих, по-скорому.
У этих богатых причуды свои.
Служу, как могу, ненавязчиво -
Простой подневольный чужой колеи,
Смиренный ЗК настоящего.